6 novembre 2017 à 22:25
De Bures-sur-Yvette à Saint-Rémy-les-Chevreuse par le viaduc des fauvettes (91)
Partant de la gare de Bures-sur-Yvette vers dix heures du matin, nous nous sommes mis en route sous un ciel étonnemment bleu et un soleil déjà bien levé malgré le fond de l’air qui, avouons-le, était assez frais. Nous sommes passés par la croix de Bures, qui date du XVIIIème siècle, près de laquelle une plaque rappelle le souvenir de Charles Péguy qui, habitant à Gometz-le-Chatel, descendait à pied prendre le train à la gare de Bures qui n’était qu’à quatre kilomètres de chez lui, car vers 1900 la ligne de Sceaux avait déjà été prolongée vers Saint-Rémy-les-Chevreuse, et même au-delà, jusqu’à Limours.
Nous avons repris ensuite la montée dans la forêt vers l’ancienne voie ferrée de Paris à Chartres par Gallardon, parcouru le tunnel de Montjay pour arriver ensuite sur le viaduc d’Angoulême, dit « des Fauvettes ». Le ruisseau qui passe au fond du vallon qu’enjambe le viaduc s’appelle effectivement « le ruisseau d’Angoulême ». Si quelqu’un peut trouver l’origine de ce nom, nous sommes preneurs...
En arrivant à Gometz-le-Châtel, nous nous sommes retrouvés face à un chameau paissant paisiblement. Après vérification de notre position par GPS, la présence d’un petit cirque nous a facilement expliqué le phénomène.
Nous avons ensuite suivi l’ancienne voie expérimentale du turbotrain inventé par M. Bertin. Cette voie est maintenant aménagée en voie verte où nous avons pu déjeuner au soleil. Au bout de cette voie, nous avons découvert Limours depuis le viaduc ferroviaire désaffecté. Descendant au fond du vallon sous le viaduc, nous avons suivi le cours d’eau qui y ruisselle. Nous sommes ressortis plus loin sur le plateau du Hurepoix que nous avons traversé jusqu’à Boullay les troux (encore une étymologie intéressante à rechercher...) où nous avons descendu dans la forêt jusqu’à Saint-Rémy-les-Chevreuse où nous avons repris le RER, toujours avec le soleil.
En changeant de RER à Massy-Palaiseau, nous avons encore plus pris conscience de notre chance car les flaques d’eau témoignaient de pluies intenses et récentes.
Et nous sommes rentrés contents d’avoir pu faire une randonnée de vingt kilomètres toujours au soleil alors que les orages, conformément aux prévisions de Météo-France, tournaient dans les parages en nous évitant soigneusement.
Jean-Pierre
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