19 avril 2018 à 07:05
Forêts de Ferrières et d'Atmainvilliers (77)
Donc, vers neuf heures et demi du matin, nous sortions de la gare de Roissy-en-Brie pour commencer notre périple. Celui-ci commença par une succession de chemins, longeant souvent un petit cours d’eau, bordés de pelouses bien entretenues, un paysage semi-naturel, nature entretenue, domestiquée, qui vaut tout de même mieux qu’une banlieue bétonnée.
Très vite, nous sommes entrés dans le vif du sujet, c’est-à-dire la Forêt domaniale de Ferrières, et plus précisément le Bois du Cormier. Les chemins sont redevenus praticables après quelques jours sans pluie, mais gardent les stigmates des quantités énormes d’eau qu’ils ont vu couler sur eux sous la forme de passages encore boueux qui nécessitent parfois un contournement par la forêt pour retrouver le chemin plus loin et plus sec. Nous avons longé la mare du Cormier qui présente un paysage magnifique avec tous les arbres qui se mirent dans icelle. J’ai suggéré de prendre des photos, de les agrandir, et de mettre un peu de peinture dessus, je suis sûr que le résultat serait très proche des toiles de Corot.
Nous avons ensuite atteint le carrefour du Pas du Cheval, suivi l’allée du Tour du Parc, gagné le bourg de Pontcarré, que nous n’avons pas traversé mais longé pour aller traverser la D471 par un tunnel astucieusement ménagé, non loin de la mare aux sangsues. La route de la Guillaumetterie, qui longe le bois du même nom, nous a conduit au Carrefour de la Grille de la Planchette (il y a des noms qui ne s’inventent pas. Le chemin de la Rucherie, cheminant plein nord, nous a fait rejoindre la route de l’Épinerie qui passe devant la mare de France vers laquelle, attirée par la solennité de son nom, une de nos randonneuses a glissé sur le chemin boueux. Nous avons ensuite retrouvé le GR14 que la fantaisie de l’animateur (fort appréciée d’ailleurs) nous avait fait quitter auparavant.
Les zigzags du GR14 nous ont conduits jusqu’à la sortie de la Forêt de Ferrières, et nous avons alors traversé le village de la Dénicherie pour gagner la route Royale, passant devant l’imposante ferme des trente arpents pour rejoindre le village de Favières. Nous avons alors quitté le GR14 pour prendre celui qui se nomme « accès GR14 » et qui rejoint la gare de Tournan en traversant la campagne briarde où l’on a pu constater une fois de plus que les colzas évoluent très vite et colorent en jaune lumineux un grand nombre de champs.
Nous sommes entrés dans Tournan en admirant la porte de la ville, bâtisse ancienne et massive, et avons gagné la gare où nous attendais le train du retour.
Encore merci à notre animateur Alain, qui nous a conduit à bon port dans la convivialité et la bonne humeur. Tous en redemandent !
Jean-Pierre
Sylvaine COQUARD BERNARDI 26 avril 2018 22:39
Les commentaires de Jean-Pierre sont toujours détaillés et aussi agréables à lire ! Je vais m'absenter plus souvent pour avoir le plaisir de le lire encore ! Sylvaine
Alain PONTGELARD 19 avril 2018 11:41
Merci à vous tous pour votre bonne humeur lors de cette magnifique journée et tout particulièrement à Jean-Pierre pour ce récit très détaillé de notre randonnée. Alain
Commentaires