28 mai 2018 à 19:34
Le chemin Jean Racine (78)
Dimanche 27 mai, on a vu descendre du train de la Verrière six esquimaux sur le quai de la gare de Trappes. La fête des mères avait probablement retenu nombre de nos esquimaux et esquimaudes dans le cercle de famille, et c’est très bien ainsi. Il est intéressant de constater que la parité était respectée, trois femmes et trois hommes composaient notre groupe. Nous sommes partis vers la forêt domaniale de Port-Royal, en commençant par le tour de l’étang du Manet où s’ébattaient quelques canards et quelques cormorans. Hélas pour nous, les moustiques s’y ébattaient aussi, et ils avaient dû tous éclore en même temps, l’humidité importante suivie par la chaleur de ces jours derniers en avaient fait éclore des nuées.
Tournant le dos à l’étang, nous avons rejoint assez vite le chemin de Jean Racine, sentier sinueux en sous-bois qui nous a conduit aux vestiges de l’abbaye de Port-Royal des champs. Un âne et deux chèvres goûtaient l’herbe abbatiale avec délice. Poursuivant plus avant, nous avons délaissé le chemin de Jean Racine pour monter en sous-bois vers le hameau de Beauregard, sur le plateau. Nous avons alors traversé le bois de Haute Tasse avant de plonger dans une descente assez raide (j’allais dire vertigineuse, mais il ne faut pas exagérer !) qui nous a mené au joli petit village de Milon-la-Chapelle.
Comme le savent tous les randonneurs, quand on a descendu, il faut remonter, et une fois de plus ce principe immuable s’est imposé à nous. Après avoir traversé le Rhodon qui arrose ce village, nous avons escaladé le chemin escarpé (et assez boueux à certains endroits) qui nous a fait remonter vers l’orée de la plaine de la Madeleine qui porte bien son nom par sa topographie assez plate, mais qui est plutôt un plateau puisqu’elle domine tous les bois environnants.
Nous sommes alors rapidement arrivés au château du même nom qui domine Chevreuse et sa vallée et que de nombreux esquimaux connaissent car c’est un endroit qu’on ne peut pas éviter longtemps et plusieurs randonnées des esquimaux étaient déjà passées en ce lieu.
Nous n’avions plus qu’à descendre vers l’Yvette et son agréable promenade au bord de l’eau où un canard de barbarie et une libellule ont bien voulu poser pour se faire photographier. Nous avons alors regagné la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour rentrer vers Paris.
Nous avons eu chaud au cours de cette randonnée, il y a longtemps que je n’avais pas vu boire autant des esquimaux, mais les risques d’orage ne se sont heureusement pas concrétisés.
A bientôt sur les sentiers des prochaines randonnées.
Jean-Pierre
Sylvaine COQUARD BERNARDI 29 mai 2018 19:08
Photos superbes et attirantes, texte toujours aussi intéressant à lire, d'où un peu de regret d'avoir eu des obligations ce dimanche. Mais ce n'est que partie remise ! Sylvaine
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